A voir absolument!

dimanche 15 mai 2011

Airbus

En parallèle, et après des essais d’unions pour la conception d’un gros porteur entre la France et l’Angleterre, c’est finalement avec l’Allemagne avec Deutsche Airbus, que Sud aviation pour la France et Hawker Siddeley (H&S) en Angleterre s’unissent pour étudier un avion de 300 places : l’airbus A300 (en référence à la capacité d’emport en passagers).

Mais dans l’ombre du Concorde, et avec un gouvernement Anglais pas toujours très motivé (Rolls Royce pour la motorisation regardant plutôt de l’autre coté de l’atlantique), le projet n’avance pas. A tel point qu’en Juillet 1968, le gouvernement Français donne 90 jours au projet pour se relancer sous la direction d’Henri Ziegler, ou être enterré...

Ecartant le gouvernement Anglais, il est alors imaginé un avion plus léger (un bi moteur de 250 places), baptisé A300B (plutôt qu’A250) afin de ne pas trop attirer l’attention…

Plus léger que les concurrents, avec des coûts de maintenance bien moindre du fait de sa double motorisation (contre trois moteurs pour les Douglas et Lockeed, et même quatre pour les Boeing), le vrai coup de géni d’Airbus est de dessiner un fuselage très large pour les standard de l’époque, permettant le transport de fret en soute.

Ainsi, fin 68, les gouvernements Français et allemands acceptent le projet, officiellement présenté le 29 Mai 1969 pendant le salon du Bourget.

Malgré le désengagement du gouvernement Anglais, H&S reste engagé, sur fonds propres, garantissant 40% de l’apport qu’aurait du apporter le gouvernement de son pays (les 60% manquant seront ajoutés par le gouvernement allemand). Du coté de la motorisation, c’est une alliance entre General Electric et Snecma qui est choisi, avec le CF6-50, moteur déjà éprouvé et rentabilisé par le programme DC10.

Ainsi, le 18 décembre 1970, le Groupement d’Intérêt Economique Airbus Industrie est officiellement fondé sous droit Français, et basé à Toulouse.

Afin de tourner définitivement la page des erreurs du passé, Airbus décide que l’assemblage finale de ces avions ne sera fait que sur une seule ligne, à Toulouse (ou seront aussi basés la direction commerciale, un bureau d’étude, et la cellule d’essais en vol).


In parallel, and after testing of unions in the design for a jumbo jet between France and England it is finally with Germany with Deutsche Airbus, France with Sud Aviation and Hawker Siddeley (H & S) in England who unite to study a 300-seat aircraft: the Airbus A300 (with reference to the carrying capacity of passengers).
But in the shade of Concorde, and with a British Government not always very motivated (Rolls Royce for the engine instead of looking the other side of the Atlantic), the project stalled. So much so that in July 1968, the French government gives 90 days to revive the project under the direction of Henri Ziegler, or be buried...
Dismissing the English government, it is then devised a lighter aircraft (a twin engine 250 seats), named A300B (rather as A250) to avoid attracting too much attention...
Lighter than competitors with much lower maintenance costs due to its double engine (cons three engines for Lockheed and Douglas, and even four for Boeing), the real stroke of genius Airbus is to draw a fuselage wide standard for the time, allowing the transport of cargo in the hold.
Thus, end 68, the French and German governments accept the project, formally presented in May the 29th, 1969 during the Paris Air Show.
Despite the withdrawal of the British Government, H & S stay engaged in the project with its own money, guaranteeing 40% of the contribution would have promised the government of his country (the missing 60% will be added by the German government). For the engines, an alliance between General Electric and Snecma, is chosen with the CF6-50 engine already proven and profitable with the DC10 program.

Thus, in December the 18th, 1970, the Economic Interest Grouping Airbus Industrie was formally founded under French law, and based in Toulouse.
To turn the page on past mistakes, Airbus decided that the final assembly of these aircraft will be made only on a single line in Toulouse (where will be also based sales management, astudy office, and the cell flight test).

Aucun commentaire: