Si vous agrandissez l'image, et que vous regardez derriere le CRJ100, vous verrez un Airbus A320 d'Easy Jet au décollage...
If you look at the picture well, you will see behind the CRJ100 an Easyjet Airbus A320 during it's take off.
A voir absolument!
dimanche 31 octobre 2010
dimanche 24 octobre 2010
La tête dans les nuages...
Il est une discipline de l’aéronautique dont je ne vous ai pas encore parlé: le vole à voile.
Un planeur, c’est un avion, sauf qu’il n’à pas de moteur, que ces ailes sont bien plus longues, et que ça finesse est beaucoup plus importante…
1/ Qu’est-ce que la finesse?
La finesse est un ratio qui correspond à la distance au sol que peux parcourir un objet volant pour une vitesse et altitude de départ donné, sans moyen de traction. La finesse est aussi appelée taux de chute.
Pour résumer, un aéronef qui part d’une altitude de 1000m, et qui se pose à 45Km à une finesse de 45 (ce qui est correct pour un planeur). Les planeurs les plus performants atteignent des finesses de 60. Et certains prototypes arrivent même à des finesses de 100!
2/ Mais comment décolle-t-on?
Il existe plusieurs façons de décoller.
La plus répandue, c’est le remorquage (surtout par un autre avion, mais aussi par voiture, …). Les premiers aéronefs étaient des planeurs remorqués par des chevaux… Et encore aujourd’hui, la plupart des planeurs décollent en étant remorqués. Même si aujourd’hui, ils le sont par des avions !
Ensuite, vient le catapultage. Plus ou moins comme sur un porte avion… Un treuil tire le planeur jusque 1500 à 3000mètres…Enfin, il existe aussi des moto-planeurs : ce sont des planeurs équipés d’un moteur et d’une hélice rétractable. Le planeur décolle comme un avion, puis vole comme un planeur, l’hélice étant rentrée pour réduire la trainée aérodynamique.
3/Comment reste-t-on en vole?
Comme un avion en papier, le planeur perd constamment de l'altitude quand il vole. Plus haut il sera lâché, plus il ira loin. L’altitude est ainsi transformée en distance. Le but est donc de faire un vole en descente lente et constante. Très bien me direz vous, mais alors comment se fait il que les vols durent parfois des heures, et que souvent on voit des planeurs prendre de l’altitude? Laissez moi vous parler de météo:
- Les ascendants.
A/Les Thermiques: Il est faux de penser que le vent est constamment horizontale. La masse d’air qui nous entoure est très mouvante, et comme dans un fluide que l’on exposerait à différentes températures, il est fréquent de rencontrer des mouvements de convection horizontaux. Ce sont des masses d’air qui chauffent, forment une bulle d’air chaud sur le sol, qui grossit, et finis par s’élever comme une montgolfière. En arrivant dans les couches de l'atmosphère plus froides elles forment des nuages: les cumulus.
3/How can it stay in the sky?
Like a paper airplane, the glider loses altitude constantly when it flies. The more it is released on altitude, the more it will go far. The altitude is transformed on distance. The goal is to make a fly in slow, steady descent.
But then, how can it stay in flights for some hours, and how often we can see gliders gain altitude? Let me tell you a little bit about weather:
- The ascend.
A / Thermal: It is wrong to think that the wind is always horizontal. The mass of air that surrounds us is very moving, and like a fluid, exposed to different temperatures, it is common to find horizontal convection. They are warm air masses that form a bubble of hot air on the ground, which grows, and finally, rise like a balloon. Arriving in the colder high atmosphere it form clouds: cumulus. B / dynamic flows: When the wind (the one we face every day) encounters an obstacle (building, mountain, ...), it is deflected from its initial trajectory. If the object is sufficiently long and high, the wind may be deflected sufficiently to create a kind of roller, like a water torrent shock on a large rock on its bed
To stay in flight, gliders use one or the other phenomenon (see both). How?
It's simple: If a glider loses altitude of 2m/s, and it goes into a rising stream of 5m/s ... Then the glider rise 3m/s ...
Un planeur, c’est un avion, sauf qu’il n’à pas de moteur, que ces ailes sont bien plus longues, et que ça finesse est beaucoup plus importante…
1/ Qu’est-ce que la finesse?
La finesse est un ratio qui correspond à la distance au sol que peux parcourir un objet volant pour une vitesse et altitude de départ donné, sans moyen de traction. La finesse est aussi appelée taux de chute.
Pour résumer, un aéronef qui part d’une altitude de 1000m, et qui se pose à 45Km à une finesse de 45 (ce qui est correct pour un planeur). Les planeurs les plus performants atteignent des finesses de 60. Et certains prototypes arrivent même à des finesses de 100!
2/ Mais comment décolle-t-on?
Il existe plusieurs façons de décoller.
La plus répandue, c’est le remorquage (surtout par un autre avion, mais aussi par voiture, …). Les premiers aéronefs étaient des planeurs remorqués par des chevaux… Et encore aujourd’hui, la plupart des planeurs décollent en étant remorqués. Même si aujourd’hui, ils le sont par des avions !
Ensuite, vient le catapultage. Plus ou moins comme sur un porte avion… Un treuil tire le planeur jusque 1500 à 3000mètres…Enfin, il existe aussi des moto-planeurs : ce sont des planeurs équipés d’un moteur et d’une hélice rétractable. Le planeur décolle comme un avion, puis vole comme un planeur, l’hélice étant rentrée pour réduire la trainée aérodynamique.
3/Comment reste-t-on en vole?
Comme un avion en papier, le planeur perd constamment de l'altitude quand il vole. Plus haut il sera lâché, plus il ira loin. L’altitude est ainsi transformée en distance. Le but est donc de faire un vole en descente lente et constante. Très bien me direz vous, mais alors comment se fait il que les vols durent parfois des heures, et que souvent on voit des planeurs prendre de l’altitude? Laissez moi vous parler de météo:
- Les ascendants.
A/Les Thermiques: Il est faux de penser que le vent est constamment horizontale. La masse d’air qui nous entoure est très mouvante, et comme dans un fluide que l’on exposerait à différentes températures, il est fréquent de rencontrer des mouvements de convection horizontaux. Ce sont des masses d’air qui chauffent, forment une bulle d’air chaud sur le sol, qui grossit, et finis par s’élever comme une montgolfière. En arrivant dans les couches de l'atmosphère plus froides elles forment des nuages: les cumulus.
B/Les courants dynamiques: Lorsque le vent (celui que nous rencontrons tous les jours) rencontre un obstacle (immeuble, montagne, …), il est dévié de son chemin initial. Si l’objet est suffisamment long et haut, le vent peut être dévié suffisamment pour créer une sorte de rouleau, comme un torrent qui buterai sur un gros rocher dans son lit.
Pour rester en vol, les planeurs utilisent l’un ou l’autre phénomène (voir les deux). Comment?
C’est simple: Si un planeur perd 2m d’altitude par seconde, et qu’il rentre dans un courant ascendant de 5m/s… Alors le planeur montera de 3m/s… It is a discipline of aeronautics which I've not yet mentioned: the flying veil.
A glider is an airplane, except that it has no engine, and that it’s wings are much longer, and it is much sharp... 1 / What is the sharpness?
The sharpness is a ratio that corresponds to the ground distance that can go with a starting flying speed and altitude given, without traction. The sharpness is also called the sink rate.
To summarize, an aircraft from an altitude of 1000m, who ride 45Km as a sharpness of 45 (what is correct for a glider). The best performing gliders reach finer 60. And some prototype get a sharpness near 100! 2 / But how does it take off?
There are several ways to take off.
The most common is the towing (especially by another aircraft, but also by car ...). The first aircraft were gliders towed by horses ... And even today, most gliders take off being towed. Even if today they are airplanes!
Then, the catapult. More or less like an aircraft carrier ... A winch pulls the glider up to 1500/3000 meters ... Finally, there are also motor-glider: gliders are equipped with an engine and a retractable propeller. The glider takes off like an airplane and flies like a glider, the propeller is stored to reduce aerodynamic drag.
C’est simple: Si un planeur perd 2m d’altitude par seconde, et qu’il rentre dans un courant ascendant de 5m/s… Alors le planeur montera de 3m/s… It is a discipline of aeronautics which I've not yet mentioned: the flying veil.
A glider is an airplane, except that it has no engine, and that it’s wings are much longer, and it is much sharp... 1 / What is the sharpness?
The sharpness is a ratio that corresponds to the ground distance that can go with a starting flying speed and altitude given, without traction. The sharpness is also called the sink rate.
To summarize, an aircraft from an altitude of 1000m, who ride 45Km as a sharpness of 45 (what is correct for a glider). The best performing gliders reach finer 60. And some prototype get a sharpness near 100! 2 / But how does it take off?
There are several ways to take off.
The most common is the towing (especially by another aircraft, but also by car ...). The first aircraft were gliders towed by horses ... And even today, most gliders take off being towed. Even if today they are airplanes!
Then, the catapult. More or less like an aircraft carrier ... A winch pulls the glider up to 1500/3000 meters ... Finally, there are also motor-glider: gliders are equipped with an engine and a retractable propeller. The glider takes off like an airplane and flies like a glider, the propeller is stored to reduce aerodynamic drag.
3/How can it stay in the sky?
Like a paper airplane, the glider loses altitude constantly when it flies. The more it is released on altitude, the more it will go far. The altitude is transformed on distance. The goal is to make a fly in slow, steady descent.
But then, how can it stay in flights for some hours, and how often we can see gliders gain altitude? Let me tell you a little bit about weather:
- The ascend.
A / Thermal: It is wrong to think that the wind is always horizontal. The mass of air that surrounds us is very moving, and like a fluid, exposed to different temperatures, it is common to find horizontal convection. They are warm air masses that form a bubble of hot air on the ground, which grows, and finally, rise like a balloon. Arriving in the colder high atmosphere it form clouds: cumulus. B / dynamic flows: When the wind (the one we face every day) encounters an obstacle (building, mountain, ...), it is deflected from its initial trajectory. If the object is sufficiently long and high, the wind may be deflected sufficiently to create a kind of roller, like a water torrent shock on a large rock on its bed
To stay in flight, gliders use one or the other phenomenon (see both). How?
It's simple: If a glider loses altitude of 2m/s, and it goes into a rising stream of 5m/s ... Then the glider rise 3m/s ...
dimanche 17 octobre 2010
Approche finale pour tuch and go.
dimanche 10 octobre 2010
Centenaire.
Situé à 10Km du centre ville de Lyon, l’aérodrome de Bron fête cette année son centenaire.
La région Lyonnaise à toujours été pionnière en matière d’aéronautique. Ainsi, à partir de 1907, des activités d’aéroplanes se développent dans la région du coté de Genas. Du 7 au 15 Mai 1910, la « grande semaine de Lyon aviation » va attirer 100000 visiteurs. Ce succès encouragera les pionniers locaux, les militaires et la municipalité d’alors: Des terrains agricoles à faibles rendement furent alors achetés et rassemblés sur le site actuel de l’aérodrome.
Durant la seconde guerre mondiale, l’activité est mise entre parenthèse pendant l’occupation. Mais dès la libération, l’aérodrome sert de base aérienne pour les B26 allant bombarder l’Allemagne. En 1957, l’aérogare est reconstruit, et le nouveau terminal est inauguré en 1959.
L’activité continue de croitre, ainsi, en 1964, 6383 départs emmènent 117769 passagers et 6 370 arrivés en ramènent 127127.
En 1975, l’activité est transférés a l’aéroport de Satolas (aujourd’hui Saint Exupéry), laissant sur Bron uniquement les activités d'heliport, d'aeronotique amateurs et d’affaire.
Aujourd’hui, l’Aéroport de Lyon Bron est le troisième aéroport d’affaire en France, après le Bourget et Cannes Mandelieu.
Aujourd’hui, l’aéroport est totalement tourné vers le futur, et d’importants travaux d’extension sont en cours (comme le restaurant récement ouvert), et d'autres sont planifiés.
La région Lyonnaise à toujours été pionnière en matière d’aéronautique. Ainsi, à partir de 1907, des activités d’aéroplanes se développent dans la région du coté de Genas. Du 7 au 15 Mai 1910, la « grande semaine de Lyon aviation » va attirer 100000 visiteurs. Ce succès encouragera les pionniers locaux, les militaires et la municipalité d’alors: Des terrains agricoles à faibles rendement furent alors achetés et rassemblés sur le site actuel de l’aérodrome.
En Novembre 1910, un meeting marque l’inauguration du site.Pendant la grande guerre, la base sert d’aérodrome d’essais de prototype.
En Juin 1924, L’aérodrome accueil sa première ligne aérienne : Lyon-Genève-Lausanne. Le 25 mai 1926, la ligne Paris Lyon Marseille est inaugurée.
Dès 1927, presque 2300 passagers et 15 tonnes de fret transiterons par Bron.
Le 14 décembre 1930, l’aérogare est inaugurée. De conception très moderne, il devient le lieu de promenade en vogue pour les Lyonnais.En Juin 1924, L’aérodrome accueil sa première ligne aérienne : Lyon-Genève-Lausanne. Le 25 mai 1926, la ligne Paris Lyon Marseille est inaugurée.
Dès 1927, presque 2300 passagers et 15 tonnes de fret transiterons par Bron.
Durant la seconde guerre mondiale, l’activité est mise entre parenthèse pendant l’occupation. Mais dès la libération, l’aérodrome sert de base aérienne pour les B26 allant bombarder l’Allemagne. En 1957, l’aérogare est reconstruit, et le nouveau terminal est inauguré en 1959.
L’activité continue de croitre, ainsi, en 1964, 6383 départs emmènent 117769 passagers et 6 370 arrivés en ramènent 127127.
En 1975, l’activité est transférés a l’aéroport de Satolas (aujourd’hui Saint Exupéry), laissant sur Bron uniquement les activités d'heliport, d'aeronotique amateurs et d’affaire.
Aujourd’hui, l’Aéroport de Lyon Bron est le troisième aéroport d’affaire en France, après le Bourget et Cannes Mandelieu.
Aujourd’hui, l’aéroport est totalement tourné vers le futur, et d’importants travaux d’extension sont en cours (comme le restaurant récement ouvert), et d'autres sont planifiés.
Le restaurant "l'assiette", construit avec vu sur la piste dans le cadre de la modernisation de l'aeroport.The restaurant "l'assiette", build in opening of the planified work to renew the airport.
Located at 10km from downtown of Lyon, Bron airfield is celebrating this year its centenary.
The Lyon region has always been a pioneer in aviation. Thus, from 1907, the activities of planes as been developed in the region next to Genas. From 7 to 15 May 1910, the "great week of Lyon Aviation" will attract 100,000 visitors. This will encourage local pioneers, the military and the municipality: some low yield agricultural land were purchased and assembled on the current site of the airfield. In November 1910, a meeting marking the inauguration of the site.
During the great war, the airfield is used as a testing prototype. By June 1924, the airport's first airline host: Lyon-Geneva-Lausanne. On May 25, 1926, the Paris Marseille Lyon is inaugurated.
By 1927, almost 2,300 passengers and 15 tons of cargo has been handled by Bron.
On December 14, 1930, the terminal is inaugurated. Very modern design, it became the fashionable place to stroll for Lyonnais.
During second world war, the activity is put between brackets during the occupation. But right after the German soldier departure, the airport serves to Air Force Base for B26 bombing in Germany. In 1957, the airport was renewed, and the new terminal was inaugurated in 1959.
The activity continues to grow, and in 1964, 6383 departures take off 117,769 passengers, and 6370 planes arrived in brought back 127,127 passengers.
In 1975, the activity is transferred to the airport in Satolas (now Saint Exupery), let only the activities of heliport, amateur and business.
Today, the Lyon Bron airport is the third in France after Paris Le Bourget and Cannes Mandelieu.
Today, the airport is totally turned to the future, and major expansion works are planned.
Located at 10km from downtown of Lyon, Bron airfield is celebrating this year its centenary.
The Lyon region has always been a pioneer in aviation. Thus, from 1907, the activities of planes as been developed in the region next to Genas. From 7 to 15 May 1910, the "great week of Lyon Aviation" will attract 100,000 visitors. This will encourage local pioneers, the military and the municipality: some low yield agricultural land were purchased and assembled on the current site of the airfield. In November 1910, a meeting marking the inauguration of the site.
During the great war, the airfield is used as a testing prototype. By June 1924, the airport's first airline host: Lyon-Geneva-Lausanne. On May 25, 1926, the Paris Marseille Lyon is inaugurated.
By 1927, almost 2,300 passengers and 15 tons of cargo has been handled by Bron.
On December 14, 1930, the terminal is inaugurated. Very modern design, it became the fashionable place to stroll for Lyonnais.
During second world war, the activity is put between brackets during the occupation. But right after the German soldier departure, the airport serves to Air Force Base for B26 bombing in Germany. In 1957, the airport was renewed, and the new terminal was inaugurated in 1959.
The activity continues to grow, and in 1964, 6383 departures take off 117,769 passengers, and 6370 planes arrived in brought back 127,127 passengers.
In 1975, the activity is transferred to the airport in Satolas (now Saint Exupery), let only the activities of heliport, amateur and business.
Today, the Lyon Bron airport is the third in France after Paris Le Bourget and Cannes Mandelieu.
Today, the airport is totally turned to the future, and major expansion works are planned.
samedi 2 octobre 2010
Des ronds dans le ciel.
Faire des ronds dans le ciel, c'est la base de l'aprentissage. C'est aussi un exercice que l'on se doit de faire pour voler en sécurité quand on à pas piloté depuis trop longtemps.Parfois, comme ici, les pilotes éffectuant ces maneuvres les font (trop) proche du sol, nous permettant de bien voir les évolutions de la machine, et de réver être à leur place...
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