A voir absolument!
mardi 28 juin 2011
lundi 27 juin 2011
dimanche 26 juin 2011
Airbus
Airbus concurrence alors Boeing de front sur le B737 avec ces A320, sur le B777 avec son A330, reste le B747… L’A340 offre un nombre de sièges inferieurs…
Pour mieux concurrencer le segment des très gros porteurs, «encadrer» son concurrent avec un avion d’une capacité inferieur (qu’il à déjà avec l’A340) et un autre de capacité supérieur, et surtout, offrir la gamme la plus complète possible, Airbus imagine L’A380…
Au début des années 90, pendant qu’aérospatial étudie les projets ASX600, Deutsche Airbus travail sur l’A2000. Deux avions qui ne voleront jamais ailleurs que dans des ordinateurs…
Entre 1992 et 1995, une improbable alliance avec Boeing est même envisagée… Finalement, en fin d’année, Airbus rompra les négociations en présentant le projet A3XX.
En 1996, les dimensions du géant sont définies : afin de respecter les contraintes aéroportuaires, et de permettre aux compagnies de ne pas revoir toutes leurs infrastructures, l’appareil occupera un carré de 80m de coté au sol, aura une masse au décollage voisinant les 540 tonnes, pour emporter 500 à 600 passagers. Une version allongée franchissant la barre symbolique des 1000 sièges est aussi mise en chantier.
Dans le même temps, entre 1997 et 2000, Airbus change profondément au niveau juridique et industriel. Le GIE se transforme en société de plein exercice, rendu possible par les fusions d’Aérospatial, de Matra, puis de DASA (donnant naissance au groupe EADS).
Lorsque le 23 Juin 2000 la société Airbus est officiellement crée, EADS en est le principal actionnaire.
Durant l’année 2004, le premier prototype de l’A380 est assemblé. Avec 72.8m de long, 79.8m d’envergure, 421 tonnes, 4 moteurs d’une poussée unitaire de 34 tonnes (pour le Trent 900 Rolls Royce), 40% de volume intérieur de plus qu’un 747-400, des commandes de vol 100% électriques, utilisation de nouveaux alliages (comme le glare, alliage de fibre de verre et d’aluminium)… On peut dire que c’est l’avion de tous les superlatifs! D’ailleurs, ces performances sont surprenantes : la consommation en carburant est de 3L/100 par passagers, la distance de décollage est de 500m plus courte que celle de son concurrent le plus proche, avec une charge utile de presque 91 tonnes et une distance franchissable de 18000Km sans escales…
Le 27 avril 2005, en fin de matinée, l’avion prends l’air pour la première fois.
Le 12 Décembre 2006, l’avion est certifié simultanément des deux coté de l’atlantique, avec l’autorisation d’emporter 853 passagers et 20 membres d’équipages dans sa version offrant la plus grande capacité.
Au moment d’écrire ces lignes, 44 avions sont déjà livrés, 234 commandés, et ce, depuis la première livraison le 15 Octobre 2007. Partant du principe que la durée de vie d’une gamme en aéronautique est de 40 ans, le seuil de rentabilité estimé à 500 avions n’est finalement pas si loin…
L’avenir, Airbus l’à annoncé en Décembre dernier, c’est le renouvellement de son A320 avec l’A320 neo (new engine offer).
Bien que les usines airbus pour les avions monocouloirs tournent à plein régime, avec la production de 40 avions par mois…
Le premier vol est prévu pour 2016.
Airbus Competition then with Boeing in front with B737 with the A320, the B777 with its A330, the B747 is staying alone... The A340 offers a number of seat lower...
To better compete with the very large aircraft segment, "encircle" his competitor with a lower air capacity (it has already with the A340) and another of higher capacity, and most importantly, offer the widest range possible Airbus imagine the A380 ...
In the early 90s, Aerospatiale looking for projects ASX600, Deutsche Airbus work on the A2000. Two planes that will never fly anywhere else than in computers ...
Between 1992 and 1995, an improbable alliance with Boeing is even considered ... Finally, at the end of this year, Airbus will break the negotiations with announcing the A3XX project.
In 1996, the dimensions of the giant are set: to meet the airport constraints, and allow companies to not review their entire infrastructure, the unit will occupy a square of 80m side on the ground, will have a take off mass adjacent to both 540 tons to carry 500-600 passengers. A longer version crossing the symbolic threshold of 1,000 seats is also initiated.
Meanwhile, between 1997 and 2000, Airbus is changing profoundly the legal and industrial. GIE turns into full partnership, made possible by the union of Aerospatiale, Matra, and then DASA (giving rise to the EADS group).
On June the 23th, 2000 the Airbus company was officially created, EADS is the major shareholder.
During 2004, the A380 first prototype was assembled. With 72.8m long, 79.8md wingspan, 421 tons, 4 engines with a thrust of 34 tons per unit (for the Rolls Royce Trent 900), 40% interior volume in more than the 747-400 flight command 100% electric, use of new metal mix (such as glare, mix from fiberglass and aluminum) ... We can say that this is the all superlatives planes! Moreover, these performances are surprising: the fuel consumption per passenger is 3L for 100 Km, the takeoff distance is 500m shorter than its nearest competitor, with a payload of almost 91 tons and a distance passable for 18000Km with no stop ...
On April 27, 2005, late on the morning, the aircraft get airborne for the first time.
On December 12, 2006, the aircraft is certified simultaneously on both side of the Atlantic, with the permission of carrying 853 passengers and 20 crew members in the version with the highest capacity.
At the time of this writing, 44 aircraft are already delivered, 234 ordered, and has been since the first delivery on October the 15th, 2007. Viewing that the lifetime of an aircraft range is 40 years lifetime, the breakeven point estimated at 500 aircraft is finally not so far...
The future, Airbus as announced last December, is the renewal of its A320 with the A320 neo (new engine offer).
Although the Airbus factory for single-aisle aircraft operating at full capacity, with production of 40 aircraft per month ...
The first flight is planned for 2016.
samedi 25 juin 2011
vendredi 24 juin 2011
jeudi 23 juin 2011
mercredi 22 juin 2011
mardi 21 juin 2011
lundi 20 juin 2011
dimanche 19 juin 2011
Airbus
Airbus dispose alors d’une gamme intéressante, avec 4 avions mono-couloirs (A318, A319, A320, et A321), et deux gros porteurs (A300B et A310).
Toutefois, ces deux derniers sont en fin de carrière, et afin de garder une gamme compétitive, l’avionneur Européen doit les renouveler. Les projets A330 et A340 s’imposent.
Développés en parallèle, les deux remplaçants partagent le même cockpit et la même voilure, les points d’ancrage des moteurs de l’A330 étant ceux des moteurs intérieurs de l’A340…
En 1991, l’A340 vole pour la première fois. Bien qu’Airbus ait donné la priorité à cette version, c’est finalement l’A330 qui se vendra le mieux, surtout sur les versions fret et militaires.
Airbus then has an interesting range, with four single-aisle aircraft (A318, A319, A320, and A321), and two jumbo jet (A310 and A300B).
However, the latter two are nearing retirement, and to keep a competitive range, the European aircraft manufacturer must renewed it. Projects A330 and A340 are needed.
Developed in parallel, the two replacement planes share the same cockpit and the same wing, the engine anchor points of the A330 are those of the A340 inner engines ...
In 1991, the A340 flew for the first time. Although Airbus has given priority to this version, it is ultimately the A330 that will sell best, especially on the freight and military versions.
samedi 18 juin 2011
vendredi 17 juin 2011
jeudi 16 juin 2011
mercredi 15 juin 2011
dimanche 12 juin 2011
Airbus,
Dans le milieu des années 70, Airbus à vite compris qu’un avion monocouloir de 150 places permettrait, à l’image de Boeing avec son 737, de survoler les crises.
Pourtant, coincé entre des problèmes d’unification, et les programmes A300B/A310, il faudra attendre 1981 pour que le nom Airbus A320 ne soit évoqué. Et encore, le projet ne sera-t-il mis sur les planches à dessin que timidement dans le courant de l’année suivante. En effet, le lancement de ce projet qui parait pourtant aujourd’hui plus qu’une évidence ne l’est pas à l’époque. Les anglais sont à la recherche de budget, et ne sont pas bien sure de quel coté de l’atlantique ils doivent chercher leur avenir aéronautique. Les Allemands sont dans l’attente d’un gros porteur quadrimoteur, pendant ce temps, Boeing modernise son 737, et Douglas rafraichi son DC8 (qui devient MD80).
Finalement, l’évolution du marché et un argument technique de taille (il vaut mieux innover sur un petit avion, et importer la technologie sur un gros) feront pencher la balance.
Comme l’A300B à son époque, la largeur de cabine beaucoup plus importante que ces concurrents permettrons à l’A320 de ce démarquer. Mais là ou l’avion marque le pas, c’est sur les commandes de vol dites «fly by wire» , qui deviennent totalement électriques, avec un mini manche sur le coté, sans lien mécanique (sauf pour les trims), d’où un gain très important en poids, couts de production, maintenance, et surtout, sécurité. En effet, la gestion électronique interdit toute manœuvre pouvant mettre directement l’avion en danger.
Le projet est ambitieux, les enjeux colossaux, et le seuil de rentabilité parait à l’époque terriblement lointain : Sur les 3000 unités qui devront être remplacées sur dix ans, Airbus doit conquérir 25% de part de marché et vendre 600 avions.
Entre 1984 (lancement officielle du projet) et la présentation officielle de l’avion en 1987, plus de 400 commandes seront enregistrées, dont les 10 avions en leasing assortis de 90 options de la part de Northwest Airlines. Véritable camouflet pour Boeing, surtout pour cette dernière compagnie dont le siège social est situé à Seatle, à quelques encablures de celui de l’avionneur Américain…
Au cours des années 90, le succès sera fulgurant, et se confirmera la décennie suivante, 230 compagnies aériennes différentes commandant plus de 6850 avions…
Depuis son lancement, 3 déclinaisons ont été mises en service:
En 1994, Airbus rallonge le fuselage de la longueur de deux cadres, en renforçant les trains d’atterrissages pour faire l’Airbus A321.
Sur la même idée, en 1995, l’avion est raccourci de 3,73 m pour donner l’A319.
Dernière version, l’A318 est encore plus court, et voit sa capacité ramenée à 107 passagers, pour permettre à Airbus d’offrir aussi des avions de dessertes régionales.
In the mid-70s, Airbus single-aisle aircraft quickly realized that a single aisle 150 seats would, in the image of its Boeing 737, flying over the crisis.
Yet, caught between the problems of unification, and programs A300B/A310, it was not before 1981 that the name Airbus A320 is discussed. And yet, the project will be put on the drawing board as timidly in the course of the next year. Indeed, the launch of this project that seems more than obvious now, however is not at this time. The English are looking for budget, and are still not quite sure for which side of the Atlantic they must seek their future aircraft. The Germans are waiting for a four-engine jumbo jet, meanwhile, Boeing is upgrading its 737 and Douglas refreshed its DC8 (which becomes MD80).
Finally, the market evolution and a technical argument of size (it is better to innovate on a small plane, and then, import technology on a large one) will tip the balance.
As A300B in its time, the cabin width much larger than these competitors to allow the A320 stand out. But where the airplane stalled, it was on the flight controls called "fly by wire", which become fully electric, with a mini handle on the side, without any mechanical linkage (except for trim) wich provide very important gain in weight, production costs, maintenance, and above all, safety. Indeed, the electronic management prohibits aircraft manipulation who can put it directly in danger.
The project is ambitious, with colossal stakes, and break even at the time seems awfully far: On the 3000 units to be replaced on the ten next years, Airbus has to conquer 25% of the market and must sell 600 aircraft ...
Between 1984 (official launch of the project) and the unveiling of the aircraft in 1987, more than 400 orders will be recorded, including 10 aircraft leased with 90 options from Northwest Airlines. Real blow to Boeing, especially for this latter company whom headquarters are also based in Seattle, not far from that of the American aircraft manufacturer ...
During the 90s, the success will be dazzling, and confirm the next decade, 230 different airlines ordering more than 6850 aircraft...
Since its launch three variants have been fielded:
In 1994, Airbus extends the fuselage with the length of two frames, reinforcing the landing gear for the Airbus A321.
On the same idea in 1995, the aircraft is shortened from 3.73 m to give the A319.
Latest version, the A318 is even shorter, and sees its capacity reduced to 107 passengers, to allow Airbus planes also provide regional coverage.
vendredi 10 juin 2011
mardi 7 juin 2011
lundi 6 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
Airbus
En 1978, le 1er Janvier, Londres nationalise Hawker & Siddeley, mais aussi British Aircraft Corporation et d’autres acteurs de moindre importance du domaine aéronautique et les réunis au sein de BAe. Cette nationalisation permet à l’Angleterre de rentrer à hauteur de 20% dans le GIE.
Ces mouvements politiques n’empêchent pas Airbus de continuer à étoffer sa gamme. Deux voies sont envisagées:
-Partir d’une feuille blanche pour concurrencer directement le Boeing 737 avec un monocouloir de 150 places.
-Etudier l’une des 9 variations prévues dès le départ du programme A300B.
C’est finalement cette option qui sera choisie avec l’A310 (10eme variation du programme A300B qui n’était pas prévue au départ!).
Dans la lignée de son ainée, cet avion est novateur dans plusieurs domaine, comme l’emploie de composite, l’électrification des circuits de commande de vol, et il est même révolutionnaire sur un point qui ébranlera profondément le monde de l’aéronautique (provoquant même d’importants mouvement de grève menés par les syndicats de pilotes des grandes compagnies nationales Européennes): le poste de pilotage à deux, sans mécanicien navigant.
Cette innovation à été rendue possible par une avionique plus simple d’utilisation (grâce à l’emploie de l’électronique et d’écrans pour remplacer les instruments mécaniques).
Au moment de la fermeture de la ligne de production, en 2007, le bilan de cet avion apparait comme un demi-succès. Certes, la version cargo qui c’est bien vendue à permis à Airbus d’écouler 876 avions, mais les compagnies américaines qui étaient pourtant la cible principale ont boudé l’appareil…
In 1978, January the 1st, London made Hawker & Siddeley nationalized, but also British Aircraft Corporation and other smaller actors in the field of aeronautics and unit them in BAe. This allows the incoming of England back to 20% in the GIE.
These political movements do not prevent Airbus continue to broaden its range. Two ways are envisaged:
-Going from withe board to compete directly Boeing 737 with a single-aisle 150 seats.
-Study one of the 9 planned changes at the outset of the program A300B.
It is ultimately this option to be chosen with the A310 (10th A300B program variation that was not originally intended!).
In the tradition of its predecessor, this aircraft is innovative in several areas, such as the use of composite material, flight control circuits electrification, and even revolutionary to a point that deeply shake the world of aviation (even causing significant strike led by the pilots' unions of major European national carriers): the cockpit for two, without a flight engineer.
This innovation was made possible by an avionics easier to use (through the use of electronic displays to replace mechanical instruments).
At the time of closing the production line in 2007, the record of this aircraft appears as a partial success. Admittedly, the freighter version that is sold well enabled Airbus to sell 876 aircraft, but American companies were the main target yet shunned the plane...